Les divinités archaïques égyptiennes  

 

 

Durant la période pré-dynastique allant d'environ -4000 à -3300 av. J.C. les animaux étaient même considérés comme des mascottes devant personnaliser chaque nome du Sud et du Nord. Leurs effigies symboliques étaient gravées sur de hautes perches et ces étendards figuraient à la tête des grandes processions royales et rituelles.

Comme les enfants trouvent dans les animaux de chair ou en peluche, l'image d'un compagnon toujours soumis et disponible," on peut considérer que la période archaïque égyptienne correspond à l'enfance de notre civilisation. De même les égyptiens n'adoraient pas les animaux mais ils étaient très respectueux de la nature. Ils voyaient en eux un cycle de vie, une fonction de protection, une obéissance à des lois inconnues, un exemple de vivre en groupe, une manière de se défendre au risque de devoir se sacrifier pour protéger les plus faibles et parfois tout le troupeau.

Selon Erik Hornung (Les dieux de l'Egypte, le Un et le multiple),

"... Dans les cultes d'animaux nous retrouvons l'aptitude des dieux à élargir le champ d'existence de manière infinie, pour ne pas être seulement un ibis ou un crocodile, mais toutes sortes d'animaux selon leur volonté et leur choix.

La multiplication des images rend le dieu plus accessible et plus visible aux fidèles de sorte que les soucis des humains touchent le dieu plus aisément. Des animaux individuels ne sont pas le dieu, mais ce dernier peut s'investir (se métamorphoser) en eux, afin que l'image et l'esprit du dieu se véhiculent jusqu'à lui, par lui et en lui..." 

En qualité d'anciens chasseurs, les égyptiens (contrairement aux hindous) mangeaient beaucoup de viandes qu'ils faisaient cuire dans de grands pots à viande, ce que les hébreux regretteront durant leur long exode vers la future terre d'Israël.

Dès la 3ème dynastie, s'est développée grâce à l'ouverture d'esprit du roi Djeser : l'idée de renaissance " d'une vie après la mort terrestre ", cette nouvelle espérance de vie va se prolonger dans l'esprit de chaque égyptien pour lui donner l'envie de renaître auprès de son roi dans un autre monde situé au coeur des étoiles...

Rê-ATOUM, PTAH, ISIS et OSIRIS vont lentement remplacer de nombreux petits dieux locaux que le peuple honorait depuis l'époque archaïque sans trop comprendre ce qu'ils représentaient exactement :

Dès lors beaucoup de cultes d'incarnations divines sous formes animales furent relégués au second plan, de nouvelles images faisaient leur apparition, l'animal ne gardait plus qu'une place symbolique et une valeur de sacrifice agréable au dieux.

Les fidèles achetaient ainsi aux prêtres un animal qu'ils sacrifiaient au dieu de leur choix, puis les prêtres après avoir immolé l'animal, le faisaient momifier et enterrer dans des cimetières spéciaux où l'on a retrouvé par exemple plusieurs millions d'ibis et plusieurs milliers de taureaux enterrés et parfaitement conservés grâce à leur momification intégrale.

Comme les hébreux enverront chaque année un bouc émissaire au désert, chargé de tous leurs péchés, les égyptiens espéraient éloigner les courroux divins en faisant racheter leurs fautes par des sacrifices d'animaux et ainsi obtenir leur salut.

Depuis Vatican II, beaucoup d'églises ont été rénovées en mettant l'accent sur l'essentiel : la présence de Dieu dans sa maison. Selon le Quid nous totalisons 133 saints Pierre, 79 saints Félix, 77 saintes Marie, 63 saints Thomas, 55 saints Paul, 50 saints Guillaume, 42 saints Joseph, etc ... Nous avons l'embarras du choix !

Au fond qui peut blâmer un dévot d'adresser une prière à tel saint ou à telle sainte puisque la prière est avant tout une transmission de pensées et la recherche d'un contact avec un autre esprit et un autre monde ?

 

CLASSIFICATION DES DIVINITES ANTIQUES SOUS FORMES ANIMALES

 

 1. Les divinités sous forme de taureaux

 

2. Les déesses-vaches primordiales de l'Antiquité 

 

3. Les dieux - béliers égyptiens

 

 

4. Les divinités sous forme de LIONS

 

5. Les déesses LIONNES égyptiennes

Les dieux égyptiens peuvent donc revêtir toutes sortes de formes et même s'accoupler entre eux sous des formes qui sont absolument différentes et engendrer à nouveau une nouvelle forme. 

 

6 - a/ les dieux FAUCONS pré-dynastiques

De nombreuses nations ont adopté l'emblème de l'aigle royal, les égyptiens eux adoptèrent dès la plus haute antiquité l'emblème du faucon. Nous étudierons les deux FAUCONS " Horus " dont le second est devenu le fils d'Osiris et d'Isis : symbole de la puissance royale .

 

6 - b/ Les aspects-faucons d'HORUS en tant que fils d'Isis

 

7. Divinités ayant l'aspect de Vautour
 

La cité d'Elkab (ou Nékheb) honorait la déesse NEKHBèT représentée par un vautour blanc perché sur trois lis ou trois fleurs de lotus stylisées. Elle tient dans ses griffes les insignes de la royauté qui rappellent la période archaïque ou le sud était un royaume indépendant en lutte avec le royaume du Nord.

Dans l'antiquité égyptienne Nekhbèt était invoquée sous le nom de la déesse "SHETAT". Localement elle était même considérée comme une déesse démiurge qui aurait créé le monde en prononçant sept paroles et en lançant sept flèches.

Rappelons qu'Isis prendra également l'aspect d'un vautour pour survoler le corps sans vie d'Osiris et se faire spirituellement féconder. 

 

8. Divinités canidés dans la mythologie égyptienne

 

9. Les divinités antiques sous formes de SERPENTS.
 

Les serpents étaient considérés par les égyptiens comme des animaux bienfaisants ou malfaisants, toutefois dans le groupe des serpents malfaisants on y trouvait curieusement des divinités (essentiellement féminines) à deux visages pouvant exprimer le bien ou le mal.

Dans la catégorie des serpents bienfaisants, les égyptiens avaient adopté certaines sortes de serpents (couleuvres, orvets et autres reptiles inoffensifs) en tant qu'animaux familiers et bienfaisants pour leur maison puisqu'ils les débarrassaient des souris et des rats qui causaient de véritables ravages dans les greniers à grains et transmettaient des maladies contagieuses.

Mais les égyptiens avaient une telle maîtrise des serpents dangereux comme les aspics et les cobras, qu'ils les élevaient avec précautions pour les lâcher la nuit dans les camps ennemis ou pour les introduire au coeur des pyramides afin de protéger les trésors des rois défunts contre ce qu'ils considéraient comme le plus grand crime : la profanation et le pillage des tombes royales.

Dans un autre esprit les égyptiens honoraient l'Uraeus, le symbole de l'autorité royale représenté par un cobra dressé sur sa queue, prêt à mordre. Cette image menaçante inspirait la crainte et le respect rappelait tout simplement que pharaon avait : " un droit de vie ou de mort " sur chacun de ses sujets.

 

a. Mythologie de serpents anciens dangereux :

 

b. Mythes de serpents bénéfiques :

 

10. Les anciennes divinités SCORPIONS :

 

11. Divinités archaïques : CROCODILES et HIPPOPOTAMES :

 

 
 

 

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