Miracles de Jésus et l'opposition
des chefs religieux juifs

 

 53.  Les miracles de Jésus :

  • Miracles sur les éléments naturels
  • Guérisons diverses en Palestine
  • Miracles aux étrangers (non juifs)
  • Réflexions sur les miracles

 54.  Les trois résurrections par Jésus

 55.  La transfiguration

 56.  Les Samaritains :

  • Résumé historique sur la Samarie
  • Jésus et les samaritains
  • Jésus et " la samaritaine "

 57.  Les trois tentatives de meurtre juives sur Jésus

 58.  Jésus et les chefs religieux juifs

 

 

53.  LES MIRACLES DE JESUS

 

 

1. Miracles sur les éléments naturels :

 

Psaume 89 v 1o Tu domptes l'orgueil de la mer Quand les flots se soulèvent tu les apaises

Psaume 65 v 6 Dans ta bonté tu nous exauces par des prodiges Espoir de toutes les extrémités lointaines de la terre et de la mer. Il est ceint de puissance Il apaise le mugissement des mers et de leurs flots. Ceux qui habitent aux extrémités du monde s'effraient de tes prodiges Tu remplis d'allégresse l'Orient et l'Occident

 

A/ La tempête apaisée

Référence : Matthieu 8 (23-27), Marc 4 (37-41) et Luc 8 (22-25)

Un soir Jésus monta dans une barque avec ses disciples et dit :

Jésus dormait à la poupe de la grande barque sur un coussin. Les vagues devenant de plus en plus hautes, les disciples s'approchèrent du Maître et le réveillèrent en criant pleins d'effroi :

S'étant réveillé Jésus menaça le vent et dit à la mer :

Et immédiatement le vent cessa et il se fit un grand calme. Puis se tournant vers eux il les réprimanda :

Après la frayeur et le calme retrouvé les disciples furent honteux de la remarque du Maître et se demandèrent entre eux :

 

B/ JESUS et PIERRE MARCHENT sur les EAUX

référence : Matthieu 14 (25-36), Marc 6 (48-52) et Jean 6 (19-22)

Lorsque Jésus apprit la nouvelle de l'exécution du Baptiste, il se retira seul sur la montagne pour prier et méditer. Lentement la nuit tomba sur la colline qui surplombe le lac de Génésareth.

Une à une des lumières s'allumèrent dans chaque maison en illuminant les abords du lac comme une myriade d'étoiles dans le ciel. Parfois sur la plage, on distinguait quelques torches qui vacillaient portées par quelques silhouettes qui semblaient pressées de rentrer chez elles...

Jésus était si absorbé dans ses pensées qu'il n'avait même pas remarqué qu'une tempête s'était levée. La lune avait disparue derrière de gros nuages et le vent s'était mis à siffler et à tourbillonner en rafales, juste dans la direction contraire où il venait d'envoyer ses disciples.

Tout à coup, le Maître eut le pressentiment que ses disciples, ceux qu'il aimait, avaient besoin de lui. Il descendit rapidement la colline et comme si les eaux étaient de la terre ferme, il s'engagea à pieds sur la mer déchaînée malgré des vagues qui avaient parfois des creux de plusieurs mètres de profondeur. Mais le Maître ne s'en inquiéta pas, il semblait porté sur les eaux comme un puissant coussin d'air...

Comme un coquille de noix la barque étaient ballottée dans une tourmente qui risquait de la faire chavirer et malgré qu'il y avait à bord de solides marins expérimentés, les disciples commençaient sérieusement à s'inquiéter ! Les uns ramaient désespérément, les autres écopaient à tour de bras l'eau des vagues qui s'accumulait dans le fond du bateau.

Soudain un des disciples poussa un cri d'horreur qui effraya tout le monde à bord et comme on lui demanda ce qu'il avait, il pointa son bras vers une silhouette blanche qui s'avançait droit sur eux...Les disciples effrayés devinrent tous blancs comme des linges, la bouche béante ils crurent qu'un fantôme venait les chercher pour leur mort ! Lorsqu'ils entendirent une voix qu'ils connaissaient :

Pierre qui avait reconnu la voix du Maître lui dit en hésitant :

Pierre sortit de la barque et marcha lui aussi sur les eaux, mais comme le vent redoublait de force il eut peur et commença à s'enfoncer. Pris de panique il s'écria vers le Maître :

Jésus étendit la main le saisit et lui dit :

Pierre honteux ne répondit pas, ils montèrent tous deux dans la barque et comme par enchantement le " vent cessa " ! Les autres disciples vinrent se prosterner devant Jésus en disant " tu es vraiment le Fils de Dieu "

Seul, Pierre boudait au fond de la barque et il jura une chose que c'était bien " la dernière fois qu'il avait demandé au Maître de marcher sur l'eau..."

 

2. Guérisons diverses en Palestine

Ainsi s'accomplissait la prophétie d'Esaïe ch 35 :

Il viendra lui-même et vous sauvera ...
Alors les yeux des aveugles s'ouvriront
et les oreilles des sourds entendront...
Le boiteux sautera comme un cerf
et la langue du muet éclatera de joie

Marc 6 v 55 Jésus parcourut avec ses disciples tous les environs (de la Galilée) et partout où l'on apprenait qu'il venait dans les villes, les villages et les campagnes :

ON METTAIT LES MALADES SUR LES PLACES PUBLIQUES et on le priait de leur permettre de toucher seulement son vêtement. et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

Matthieu 15 v 31 La foule était dans l'admiration de voir :

Marc 7 v 36 Jésus recommanda à la foule de n'en parler à personne, mais plus il le recommandait, plus ils le publièrent. Ils étaient tous dans le grand étonnement et disaient : " il fait tout à merveille " il fait même entendre les sourds et parler les muets...

 


 

3. Miracles aux étrangers

Matthieu 4 v 24 Sa renommée se répandit dans toute la SYRIE et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs diverses : des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques et il les guérissait !

 

A/ le serviteur du centurion de Capernaüm

(Matthieu ch 8, Luc ch 7 et Jean (version résumée ch 4 v 46)

Dans l'armée romaine :

A Capernaüm un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, mais celui-ci était très malade, atteint de paralysie il était maintenant sur le point de mourir. Ayant appris que Jésus entrait dans Capernaüm il envoya une délégation de quelques anciens juifs de la ville pour le prier de venir guérir son serviteur. Ceux-ci vinrent trouver Jésus en lui faisant d'instantes prières :

Habituellement les juifs et les romains se détestaient. Il était même de règle qu'un juif ne pénètre jamais dans la maison d'un païen et encore moins d'un chef romain de l'armée occupante. Sinon il était déclaré impur durant plusieurs jours. Tout cela le centurion le savait mais il semble qu'à Capernaüm du moins les juifs galiléens étaient plus conciliants que ceux de Jérusalem et que le pouvoir religieux local et le pouvoir laïc et militaire romain, faisaient bon ménage.

Comme Jésus approchait de la maison, le centurion voulant empêcher que Jésus se souille en entrant dans sa maison sortit et vint à sa rencontre en lui déclarant :

Car moi, qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l'un : va, il va, quand je dis à mon serviteur fais cela, il le fait...

Jésus va être surpris par trois choses :

Jésus qui veut souligner que même un païen respecte Dieu, va dire :

" je n'ai pas trouvé une aussi grande FOI en Israël " !

Plusieurs viendront de l'Orient et de l'Occident et seront assis à la table du Royaume des Cieux, alors que les fils du Royaume seront rejetés dans les ténèbres extérieures.

Les juifs accepteront de mauvais coeur cette remarque cinglante qui les visait directement mais malgré tout ils seront contents que Jésus accède à leur demande. Et Jésus de déclarer devant tout le monde :

Terrible leçon donnée ceux qui se croient les enfants héritiers du ciel, et dont certains seront rejetés par Dieu, parce que leurs actes ne sont pas conformes à l'esprit que Dieu réclame de ses enfants...

Alors que de simples païens (sans aucune appartenance religieuse officielle) mais qui ont un esprit droit, pratiquent le bien et ont de l'amour pour leur prochain en respectant la vie et la religion des autres, en pratiquant la charité, se verront ADMIS à la table d'Abraham dans le ciel ce qui nous promet encore bien des ... surprises !

 

B/ Jésus guérit deux personnes non juives au Liban

 

1. L'histoire de la Cananéenne qui vient demander la guérison de sa fille est déjà citée à notre chapitre 49 (Jésus et les femmes)

2. Toujours au Liban, (ancienne Phénicie) Jésus approche de Sidon et Marc (ch 7) nous raconte comment Jésus a guéri un sourd-muet Jésus le prit à l'écart de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles et toucha sa langue avec sa propre salive (admirez l'attention et les détails de Marc) Puis levant les yeux au Ciel il soupira et dit :

Aussitôt, les oreille s'ouvrirent, sa langue se délia et il parla très bien.

 

4. Réflexions sur les miracles

 

Un miracle est une " dérogation " aux lois physiques qui régissent notre univers naturel et matériel :

Jean 11 v 41 Père je te rends grâces, je savais que tu m'exauces toujours, mais c'est à cause de ceux qui m'entourent afin qu'ils croient que tu m'as envoyé.

Matthieu 11 v 21 Malheur à toi Chorazin et Bethsaïda, (deux villes au bord du lac) car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous, avaient été faits dans Tyr ou dans Sidon, il y a longtemps que ces villes se seraient repenties et auraient fait pénitence.

Et toi CAPERNAUM " tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts," car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi, auraient été faits dans Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd'hui. C'est pourquoi au jour du jugement Sodome sera traitée moins rigoureusement que toi.

Fracassante déclaration de Jésus qui prédit plus d'indulgence aux méchants et pervers habitants de Sodome et condamne plus sévèrement " ses concitoyens bornés " de Capernaüm, ce qui certainement ne leur a pas fait plaisir !

 

54.  Les Trois RESURRECTIONS par Jésus

 

1. Lazare de Béthanie

épisode rapporté précédemment au chapitre 50 ( Marthe et Marie )

 

2. La fille de Jaïre

épisodes rapportés en deux temps par : (Matthieu 9 v 18 et v.23) (Marc 5 v 22 et v.35) et (Luc 8 v 41 et 49)

Jésus rentrait (chez lui) à Capernaüm lorsque vint à lui un nommé Jaïrus, qui était chef de la Synagogue locale. Il se jeta à ses pieds et le supplia d'entrer dans sa maison parce qu'il avait une fille unique d'environ douze ans qui se mourrait.

Jésus accepta de le suivre. Sur le chemin qui mène à la maison de Jaïre s'intercale l'épisode de la femme ayant des pertes de sang chroniques. Jésus était encore entrain de parler avec cette femme que déjà des familiers de la maison de Jaïre accoururent pour prévenir le chef de la synagogue qu'il était trop tard : sa fille venait de rendre l'âme. Il était désormais inutile d'importuner le Maître pour une cause que les médecins jugeaient classée et perdue d'avance.

Pourtant Jésus ne tint aucun compte de leurs paroles et c'est lui qui consola Jaïre (chef spirituel de Capernaüm ) en lui disant :

Près de la maison où reposait la jeune fille morte, il y avait une foule bruyante qui pleurait et poussait de grands cris (comme c'était la coutume...)

Sur un ton de reproche Jésus leur demanda :

Tous les visiteurs s'arrêtèrent de crier pour se moquer de lui, d'un rire moqueur. Mais à la demande suppliante du Père ils se retirèrent un peu plus loin juste pour mieux observer ce qui allait arriver. Jésus entra dans la maison avec les parents et trois disciples choisit par lui comme témoins : Pierre - Jacques et Jean.

Jésus saisit alors la jeune fille par la main et lui dit :

Et aussitôt l'enfant se leva et se mit à marcher. Tous furent saisis de crainte et d'étonnement, en particulier les professionnels des pleurs qui partirent sans insister davantage. Ce miracle fera beaucoup parler dans Capernaüm, (la ville de Jésus), mais malgré ces choses surprenantes peu d'habitants crurent en lui.

 

3. Le fils de la veuve de Naïm

(Luc ch 7 v 11 à 17) Naïm était une bourgade située à environ dix kilomètres au sud de Nazareth, à côté du Mont Thabor. Jésus venait de guérir le serviteur du centurion romain à Capernaüm. Le lendemain il se mit en route avec ses disciples et une nombreuse foule de curieux et d'amis qui le suivaient pas à pas.

En arrivant devant les portes de la ville de Naïm, voici que sort par la grande porte : un enterrement ...

Luc explique qu'on menait ce jour-là en terre le fils unique d'une pauvre femme qui était déjà veuve. On rencontre parfois dans la vie des gens qui souffrent plus intensément que d'autres à un tel point que la malchance et la misère leur colle après, comme une ombre.

Cette femme pleurait, et elle pleurait tellement que tout le monde qui l'accompagnait par compassion ne pouvait retenir ses larmes.

Il y a des morts que l'on accepte :

Dieu a voulu que nous donnions TOUT pour nos enfants, qui sont comme une partie de nous-mêmes et il n'est pas de douleur aussi cruelle que de constater que la vie de celui ou de celle qui vous tient le plus au monde, s'arrête subitement sans avertir. Aussi quelque soient les causes qui sont à l'origine du drame :

"accident, attentat, suicide, maladie, mort au combat ou défaillance imprévue de l'organisme..." les parents sont mis devant le faite accompli : l'enfant qu'ils ont fait, nourri et serré dans leurs bras, n'existe plus ! Il a disparu pour toujours " ...

Il n'est pas de mots, ni aucun trésor terrestre qui puisse remplacer dans le coeur brisé de ces parents : l'être cher dont on ne verra plus le visage, le regard et n'entendra plus le rire, ni la voix ... Comme Marie recevant son fils unique dans ses bras au Golgotha aurait pu dire :

Mais à Naïm, ce jour-là, " le voyageur - Jésus s'est arrêté. " Le monde, la foule qui le suivait, n'existaient plus. Il regardait cette pauvre femme qui pleurait à fendre l'âme et que deux personnes avaient du mal à soutenir.

Elle perdait tout ce qu'il lui restait sur cette Terre. Plus de mari, plus de fils, elle était maintenant condamnée à vivre seule! Soudain le Maître s'approcha de la femme et lui dit au milieu des larmes et des gémissements :

Il fit deux pas de plus et toucha le cercueil, ceux qui le portèrent s'arrêtèrent de marcher et le posèrent par terre. Et soudain la foule toute entière se tut et dans ce silence total on entendit une voix qui disait :

Et à la stupeur générale, le mort leva son thorax et s'assit dans son cercueil. Et voilà qu'au milieu des chuchotements : il se mit à parler, la mère faillit perdre connaissance, elle pleurait de nouveau comme auparavant, mais maintenant c'était de bonheur !

Elle était toujours aussi blanche que les linges du cercueil et elle essayait de dénouer les bandelettes qui entouraient la tête de son fils bien-aimé. Elle l'embrassait et le serrait tellement fort contre son coeur que les porteurs n'arrivaient pas à l'approcher.

Les habitants de Naïm et la foule qui suivait Jésus s'étaient tous mis à genoux, et l'on disait tout haut :

- un grand prophète est parmi nous - Dieu a visité son peuple.

Cette histoire fera beaucoup de bruit et la rumeur de ces miracles se répandra jusqu'à Jérusalem. Eux là-bas, le remercieront à leur façon : en essayant à deux reprises de le faire mourir par lapidation...

Mais dans Nazareth, le village d'à côté, on commençait au moins à mieux considérer ce charpentier blasphémateur qu'on avait failli jeter en bas de la montagne ! Surtout que sa pauvre mère n'avait déjà pas bonne réputation, parce qu'elle avait mis au monde un enfant de père inconnu. C'est pourquoi les juifs donnèrent à Jésus le nom de " Fils de Marie " et non de Joseph comme c'était l'usage !

On raconte que le fossoyeur de Naïm n'accepta aucun sou pour les frais et le cercueil ... Il trouva simplement pour excuse à donner à la pauvre veuve que ce n'était pas un enterrement dans les règles ... et qu'il trouverait bien un autre " client " pour son cercueil !

Si Jésus a donc ressuscité trois morts en les ramenant à leur première vie, c'est d'abord pour prouver que la mort n'est pas une fatalité irrévocable et qu'ELLE obéit, elle aussi à des lois divines...

Puis Jésus a voulu créer des "précédents" pour démontrer que sa résurrection entre dans le domaine du possible. Lazare était mort et enterré depuis quatre jours, le fils de la veuve l'était au moins depuis deux jours.

Rien ne pouvait donc empêcher le Fils de l'homme à rebâtir son temple (son corps) après trois jours de sépulcre.

 

55.  LA TRANSFIGURATION de Jésus

 

Références des 4 témoignages :

Matthieu ch. 17, Marc ch.9, Luc ch9 v 28 et Pierre 2è lettre ch 1

C'est un événement exceptionnel et très important de la vie de Jésus, dont les mystères n'ont pas fini de nous surprendre. N'a-t-il pas déclaré un jour (Jean 16 v 12)

La transfiguration est un événement " hors du commun " que Jésus a inscrit dans sa vie terrestre en emmenant avec lui trois témoins :

Pierre (Céphas) et les 2 fils de Zébédée " Jacques et Jean " les seuls qu'il autorisera à être présent lors de la résurrection de la fille de Jaïre. Cette démonstration surnaturelle aurait réjouit beaucoup de savants et de scientifiques qui cherchent désespérément à voyager dans le temps et à élucider les mystères de la vie et de l'après-vie.

C'est une sorte de rencontre du présent avec le passé, qui se croisent dans le spectre du futur. En dépit du temps et des distances, Jésus va s'entretenir avec deux hommes venus d'un autre âge :

Il va de soit qu'on ne peut admettre un retour du passé, (ou un voyage dans l'espace et le temps), si l'on n'admet pas le principe de la résurrection (renaissance spirituelle) et de la vie éternelle.

D'ailleurs lorsqu'on connaît les distances incroyables qui séparent les galaxies, les étoiles et les planètes, il n'y a pas d'autre moyen que d'utiliser l'esprit pour se rendre rapidement d'un monde à un autre. Il y a beaucoup de choses que nous accepterons mieux lorsque nous les comprendrons. Même si notre message de foi a des origines qui remontent à la nuit des temps et probablement à des civilisations disparues... La foi est indispensable pour accepter et croire des choses surnaturelles qui échappent à notre compréhension et aux lois matérielles.

Un soir Jésus monta sur une montagne avec ses trois disciples préférés. Pendant que Jésus priait les trois disciples s'étaient assis auprès d'un feu de bois et ils voyaient leur Maître dans un état de demi-somnolence.

Soudain le visage de Jésus changea, il devint comme le soleil et ses vêtements blancs resplendirent comme la lumière. On peut s'interroger pourquoi certains peuples assimilèrent longtemps le culte de l'homme associé à celui du soleil ?

C'est alors qu'à ce moment apparurent deux hommes qui s'entretinrent avec Jésus de son " départ " qu'il allait accomplir à Jérusalem... Les évangélistes affirment qu'il s'agissait de " Moïse et d'Elie " Au moment où les deux étranges visiteurs prirent congé de Jésus, Pierre dit à haute voix :

Et comme il parlait voici qu'une nuée lumineuse vint les couvrir alors les trois disciples furent saisis de frayeur surtout lorsqu'ils entendirent une voix forte qui sorti de la nuée et disait :

Craintifs et éblouis par l'éblouissante lumière blanche, les trois disciples se retrouvèrent face contre terre le visage enfoui dans leurs bras. Soudain Jésus les toucha et dit :

Très longtemps après, l'apôtre Pierre attestera dans sa deuxième lettre écrite comme un Testament du chef des Apôtres (2ème épître ch 1 v 17) :

C'est dans cette gloire magnifique nous avons entendu cette voix qui venait du ciel et qui disait :

Mais Jésus leur donna cet ordre : " Vous ne parlerez pas de cette vision " avant que je ne sois ressuscité des morts. Marc ajouta cette réflexion quand ils se demandèrent entre eux :

Même si Jean a élargi le voeu du Maître en le passant sous silence, cet événement important dans la vie du maître, trois évangélistes témoigneront avec Pierre de ce qui est passé cette nuit-là sur la Montagne Sainte dont le nom n'est pas précisé mais dont les actes ressemblent à ceux qu'ont vécu Elie et Moïse (dont le visage rayonnait à un tel point qu'il dû le couvrir d'un voile pour parler à ses frères) au Mont Horeb dans le Sinaï (Exode ch 34 v 33).

Pour Jean l'essentiel du message est et reste le commandement nouveau qu'il a ordonné à ses disciples : " AIMEZ-VOUS les uns les autres, " comme Jésus les a aimés.

N'empêche que cette nuit-là, quatre terriens ont durant quelques heures inoubliables " vécus et constaté les incroyables possibilités " de l'autre monde : celui de la lumière et des gens choisis par le Père pour partager une seconde vie dans la gloire du Royaume des Cieux.

 
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56.  LES  SAMARITAINS

 

1. La Samarie et les samaritains

La Samarie ou ancien pays de Canaan, était une province de Palestine enclavée entre la Galilée au Nord, l'Est du Jourdain et la Judée du Sud.

C'est un pays montagneux donc assez pauvre qui était, au temps de Jésus, peuplé par des juifs et plusieurs types de nationalités étrangères venues s'établir comme colons, (depuis les différentes dominations étrangères qui occupèrent le pays)

C'est en -931 après la mort du roi Salomon qu'eut lieu la séparation des douze tribus d'Israël.

Le royaume d'Israël fut vaincu par les Assyriens en -740 et emmené en captivité par Téglath Phalasar III roi d'Assyrie - Cette déportation fut sans retour.

Parallèlement les Assyriens firent occuper le pays de Samarie par des colons étrangers dont certaines jolies assyriennes à l'esprit plus libéré que les femmes juives finirent par épouser de jeunes juifs, c'est pourquoi les juifs de Jérusalem surnommèrent rapidement les samaritains comme étant des " sang-mêlés "

Lorsque Cyrus libéra les juifs de Babylonie les samaritains revenus au pays construisirent leur " temple " sur le Mont Garizim, pour rivaliser avec le nouveau temple de Jérusalem commencé par Zorobabel.

Longtemps les samaritains furent considérés par les juifs comme des traîtres, des hérétiques et des schismatiques. Les samaritains n'acceptaient que les cinq premiers livres de la Bible allant de la Genèse au Deutéronome et on leur reprochait d'être trop souvent volontaire pour porter les armes.

Comme les juifs de Judée, ils attendaient également un Messie-libérateur une sorte de nouveau Moïse et même si les deux peuples se réclamaient tous deux des mêmes racines patriarchales, il y avait vraiment de la haine entre ces deux communautés, car les juifs du Sud les méprisaient autant que de la viande de porc...

Ces relations s'envenimèrent littéralement lorsqu'en -175 de notre ère les samaritains cédant à Antiochos IV Epiphane (de Syrie) qui venait de renverser son frère sur le trône, envahit la Palestine et remplaça le temple de Yahweh par un sanctuaire dédié à Jupiter Xenios...

En -128 Jean Hyrcan 1er (Fils de Simon Maccabée) Alors prince gouverneur de la Palestine laissa carte blanche à ses deux fils Antigone et Aristobule pour assiéger Samarie et raser le temple de Jupiter. Hérode le Grand le fit sous son règne.

C'est donc un climat très surchauffé que rencontrera Jésus lorsqu'il ira à la rencontre des brebis égarées en essayant de leur faire partager son message universel.

 

2.  Jésus et les samaritains

A.  Jean 8 v 46 Un jour Jésus s'adressa aux pharisiens de Jérusalem :

Réponse injuriante des pharisiens :

B.  Un jour dit Luc ch 9 v 52 Jésus envoya devant lui des messagers pour demander qu'on lui prépare un logement dans un bourg de samaritains. C'était peu de temps avant sa mort et sa réputation de prophète et guérisseur était déjà très grande (même en Samarie) Mais on ne le reçut pas parce qu'il se dirigeait sur Jérusalem...

Les deux fils de Zébédée : Jacques et Jean choqués demanderont à Jésus une punition du ciel pour violation de la loi sainte de l'hospitalité, mais Jésus leur répondra :

C.  Luc 17 v 11 Jésus se rendant à Jérusalem entra dans un village situé entre la Samarie et la Galilée. Or voilà que 10 lépreux vinrent à sa rencontre, et tout en se à distance lui dirent en élevant la voix :

Jésus leur donna simplement l'ordre d'aller se montrer aux sacrificateurs du temple (genre de prêtres et médecins seuls habilités à reconnaître les guérisons). Or, pendant qu'ils y allèrent leur lèpre disparut.

Un seul homme revint sur ses pas pour remercier le Maître de sa guérison miraculeuse. Arrivé près du maître, il se jeta la face contre terre et rendit grâces. Or, dit Luc " c'était un samaritain " Jésus faisant semblant de s'étonner, demanda :

 

3.  Jésus et la samaritaine (Jean Ch. 4)

Jésus quittait la Judée et s'en retournait vers la Galilée. Comme il devait passer par la Samarie, il s'arrêta dans une ville nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph.

" Là, se trouvait le puits du Patriarche : Jacob "

Dans ce pays montagneux, les juifs avaient l'habitude de colmater de manière étanche les poches d'eau naturelles qui se formaient entre les rochers. Ces poches drainaient les eaux de pluies des alentours et constituaient durant l'été de véritables réservoirs d'eau potable pour les hommes et le bétail.

C'est donc un retour aux sources, un genre de pèlerinage qui a amené Jésus à venir au puits du Patriarche Jacob et à s'y arrêter quelques heures pour se reposer du soleil et des longues marches.

 


Jésus et la Samaritaine - Cathédrale de Barcelone

 

Soudain vers la sixième heure, une femme de Samarie, vint avec une cruche sur l'épaule pour remonter de l'eau avec la poulie du puits. Les samaritain connaissaient les signes distinctifs qui ornaient les habits des juifs et elle comprit qu'elle n'avait rien à craindre de cet étranger dans cet endroit isolé puisqu'ils ne leur adressait même pas la parole. La femme sera donc " très étonnée " lorsque le visiteur lui demandera :

La femme interloquée répondra :

Et Jésus de répondre :

La femme écoute ces paroles surprenantes et elle remarque immédiatement qu'elle n'a pas affaire à un juif ordinaire. C'est pourquoi elle va maintenant l'appeler : Seigneur.

Cette femme lui montre qu'elle a de l'instruction et qu'elle classe Jacob comme père en ses croyances. Imperturbable, Jésus précise sa pensée :

La femme va se taire quelques secondes pour réfléchir et avec son bon sens elle conclura sa pensée :

A ce moment Jésus voit qu'elle n'a pas compris le sens spirituel du message qu'il aurait aimé lui donner et le Maître très loin dans ses pensées répond :

Spontanément la femme lui explique :

A ce moment Jésus qui revient en pensées aux choses matérielles, plonge un regard instantané dans le bilan et la vie très agitée de cette pauvre femme qui semble avoir vécu de nombreuses aventures, décès et déceptions sentimentales, et lui dit :

Cette fois la femme est bouleversée ! comment un étranger qu'elle jamais rencontré auparavant peut savoir le long et difficile chemin qu'elle seule a vécu depuis son enfance ? Aussi elle lui déclare :

Et puisqu'elle a déjà cette chance inespérée de pouvoir parler à un vrai prophète, elle va immédiatement en profiter pour lui poser la grande question qui la préoccupe depuis son enfance :

Et Jésus va aider cette petite foi chancelante :

Quelle déclaration ! Jésus en cet instant confirme que l'esprit, l'âme et la prière par la pensée supérieurs aux deux plus grands temples de pierre où les juifs et les samaritains prient le même Dieu... Il va même jusqu'à lui révéler une prophétie : à une date qu'il considère comme proche " Dieu ne sera plus adoré à Sichem, ni à Jérusalem, " mais que les vrais adorateurs du Père l'adoreront dans leur coeur et leur esprit !

Deuxième question qui tient à coeur à la samaritaine :

et Jésus à ce moment se dévoile :

Là dessus arrivèrent les disciples, ils furent bien étonnés de voir le Maître parler à une femme inconnue et encore plus " une samaritaine "... Mais aucun d'eux n'osa lui poser une question.

Là dessus la femme oublia sa cruche par terre et courut dans la proche bourgade pour annoncer à tous la nouvelle qu'elle venait de découvrir :

Les habitants de Sychar sortirent de la ville et vinrent à la rencontre de Jésus. Le Maître resta deux jours avec ses disciples dans cette ville et lorsqu'il fut à nouveau parti, les habitants dirent à la femme :

 

57.   Les 3 tentatives de meurtre sur Jésus

 

1.  Première tentative de meurtre à Nazareth

La première tentative de meurtre se situe tout au début de la vie publique du Maître. Jésus a failli se faire jeter du haut d'une falaise, par ses voisins et ses amis d'enfance pour un blasphème ! (voir ch 20)

 

2.  Hostilité des juifs contre Jésus

Il existait une coutume par laquelle tout juif pouvait parler à d'autres juifs sous les portiques du temple de Jérusalem, or dit Jean au chap.7 Jésus se trouvait justement à Jérusalem, lors de la fête des Tabernacles et il enseignait la foule des visiteurs sous le portique de Salomon où il avait l'habitude de se tenir.

Il y avait dans la foule une grande rumeur à son sujet. Les uns disaient tout bas, par peur d'être reconnu comme un disciple, c'est un homme de bien, les autres disaient, non, il égare les foules. Les gardes du temple envoyés pour l'arrêter reviennent chez leurs chefs et avouent :

Au Sanhédrin réunit en conseil restreint Nicodème prend la défense de Jésus :

A quoi certains répondirent en ricanant :

 

3.  Deuxième tentative de meurtre contre Jésus

On venait d'amener aux pieds de Jésus la pauvre femme surprise en délit d'adultère. Devant leur échec, les membres du sanhédrin qui en voulaient déjà à la vie de Jésus, essayèrent de trouver un autre prétexte pour l' accuser devant la foule qui l'écoutait. Sur quoi Jésus leur dit :

Jean 8 v 21 Je m'en vais et vous me chercherez. Vous mourrez dans votre péché et vous ne pourrez pas venir où je vais. Là-dessus ils se frottèrent les mains et se dire en souriant :

Mais ils auront quand même du mal à avaler cette parole :

Et leurs yeux s'écarquillèrent lorsqu'il leur dit :

Sur quoi il se moquèrent de lui :

Ce à quoi Jésus dit :

C'était plus de paroles qu'ils n'en attendaient pour essayer de le lapider sans autre forme de jugement. Ils ramassèrent des pierres pour l'ensevelir au-dessous, mais Jésus disparu dans la grande foule et sortit du grand temple en cachette.

 

4.  Troisième tentative de meurtre sur Jésus

Jean 10 v 22 On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver et Jésus se promenait sous le portique de Salomon, soudain les juifs l'entourèrent et demandèrent :

Jésus leur répondit :

Sur ce, les juifs ramassèrent à nouveau des pierres pour le lapider. Alors Jésus leur demanda :

Là-dessus ils commencèrent à lui jeter des pierres et ils ne s' aperçurent même pas qu'aucune d'entre elles ne le touchait.

Jésus s'échappa de leurs mains et se réfugia l'autre côté du Jourdain à l'endroit où Jean avait d'abord baptisé (à Enon )un territoire qui échappait à l'autorité des juifs de Jérusalem.

Il y restera jusqu'à six jours avant la dernière Pâque où sortant de sa réserve il a décidé de revenir à Béthanie pour ressusciter Lazare et le lendemain pour faire son entrée au temple accompagné d'une grande foule qui criera : Hosanna au Fils de David ...

 

58.  JESUS ET LES CHEFS RELIGIEUX JUIFS

 

Quelques jours après la multiplication miraculeuse des pains, Jésus donna cette recommandation à ses disciples (Matthieu 16 v 6) :

Les disciples qui cherchaient à comprendre cette parole du Maître se dirent entre eux :

Jésus l'ayant appris leur dit sur un ton de reproche :

Un autre jour que Jésus parlait à la foule, il apostropha devant elle les scribes et les pharisiens qui en voulaient à sa vie.

Référence des textes : Matthieu 23 - Marc 12 et Luc 11

Malheur à vous scribes et pharisiens hypocrites ! Vous faites de longues prières en apparence
Vous avez enlevé la clé de la connaissance pour ne pas franchir les portes de la science et vous avez empêché d'entrer ceux qui le voulaient.

Vous pêchez le moucheron et vous avalez le chameau
Vous nettoyez l'extérieur de la coupe, alors que l'intérieur est plein de rapines et d'intempérance !

Vous liez sur les épaules des hommes des fardeaux pesants que vous ne touchez pas du bout des doigts.
Vous êtes des conducteurs aveugles et vous fermez aux hommes le Royaume des Cieux.

Vous dévorez la maison des veuves.
Vous courrez la mer et la terre pour faire un prosélyte (Converti) et vous en faites un fils de l'enfer deux fois plus que vous.

Vous ressemblez à des sépulcres blanchis de l'extérieur, mais l'intérieur est rempli d'ossements et d'impuretés.

Vous bâtissez les tombeaux des prophètes et vous dites:

Comment échapperez-vous au feu éternel ? ... Puis se retournant vers le peuple, il ajouta :

  Un seul est votre Maître (Dieu) et vous êtes tous des frères

 

Lorsque ce même Jésus dit donc " AIMEZ VOS ENNEMIS " ces paroles font réfléchir car il ne s'agit donc pas d'aimer les gens violents, fourbes, méchants à l'extrême qui sont les suppôts de Satan, mais les opposants de la guerre dans le besoin et la misère et qui sont entraînés malgré eux dans des conflits qu'ils n'ont pas souhaités et où ils n'ont aucune responsabilité si ce n'est de devoir porter un autre uniforme !

 

  LES PARABOLES visant les chefs religieux

 

Pour illustrer sa pensée le Christ utilisera souvent des histoires imagées " LES PARABOLES. " C'était la manière la plus simple et la moins provocante (agressive) pour dire des vérités et se faire comprendre des illettrés ou des gens concernés sans qu'ils se sentent personnellement offensés.

 

1.  Parabole des fermiers vignerons  (Matthieu 21 v 33 à 41)

Un homme planta une vigne et l'aménagea. Comme il devait partir il l'afferma à des vignerons. Le temps des récoltes étant arrivé il envoya ses serviteurs pour recevoir le produit de sa vigne.

Mais les vignerons saisirent les serviteurs, battirent l'un, tuèrent l'autre, et lapidèrent le troisième. Le Maître envoya alors son propre fils persuadé que ses fermiers en le reconnaissant auraient du respect pour lui, hélas les méchants fermiers se dirent en le voyant :

Alors ils se saisirent de lui et le tuèrent. Devant les pharisiens qui écoutaient en souriant, Jésus demanda à la foule :

 

2.  Les pauvres qui remplacent les invités absents

Dans cette parabole Jésus attaque indirectement les chefs juifs :

a/ Matthieu 22 v 2 c'est l'histoire d'un roi qui fête les noces de son fils. Hélas chaque invité refuse de venir au dernier moment, ceux-ci vont même jusqu'à tuer les messagers royaux. Le roi se fâche et punit les conviés indignes puis il envoie ses messagers pour les remplacer par des étrangers.

b/ Luc 14 v 15 - Sa parabole a un sens identique à celle de Matthieu ci-dessus, excepté que Luc insistera davantage sur le fait que les remplaçants sont de pauvres malheureux.

 

3.  L'aumône de la pauvre veuve  (Luc 21 et Marc 12 v 41)

Encore une leçon aux pharisiens et saducéens sur la manière de faire la charité et de donner l'aumône :

" Une pauvre femme donne ses derniers petits sous au temple en se cachant. Pendant ce temps des pharisiens et de riches saducéens jettent théâtralement leur bourse dans le panier des offrandes. "

Jésus considère que cette pauvre femme a plus de mérite que tous les autres donneurs réunis. Ceux-là ont déjà eu leur récompense en donnant devant tout le monde de leur superflu, mais cette pauvre veuve a donné de son nécessaire indispensable pour vivre.

 


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