Le chemin
de la vie éternelle
33. Les trois formes de Baptêmes 35. Pour avoir "la Vie Eternelle" 36. Le bon berger |
Antoine de Saint Exupéry a essayé de nous faire comprendre dans son livre "Le Petit Prince" la nécessité de mourir pour renaître ailleurs.
- ... Mon petit bout de prince était pâle comme la neige.
- Il me regarda gravement et m'entoura le cou de ses bras,
- je sentais battre son coeur comme celui d'un oiseau qui meurt.
- Soudain il me glissa à l'oreille :
- - cette nuit, je rentre chez moi.
- Mon étoile se trouvera juste au-dessus de l'endroit
- où je suis tombé l'année dernière.
- J'aurai l'air d'avoir mal ...
- J'aurai même un peu : l'air de mourir
- et il restera comme une vieille écorce abandonnée !
- Il me rappela le secret du renard :
- - On ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui est important çà ne se voit pas,
- "l'essentiel reste invisible pour les yeux"
- - Je ne peux pas emporter ce corps là, c'est trop lourd ! Mais c'est bien loin et bien difficile ...
- - Ne sois pas triste, tu seras toujours mon ami.
- Et plus tard quand tu seras consolé (on se console toujours),
- tu ouvriras parfois la nuit ta fenêtre, comme ça pour le plaisir.
- Tu lèveras les yeux au ciel et tu regarderas les étoiles.
- Moi, j'habiterai dans l'une d'elles.
- Tes amis seront bien étonnés de te voir sourire en regardant
- le ciel, ils te croiront fou !
- Et moi je rirai, parce que je t'aurai joué un vilain tour !
Le docteur Nicodème :
Jean 3 v 2 Une nuit, un chef des pharisiens nommé Nicodème vint trouver Jésus et lui dit :
Rabbi (Maître) nous savons que tu es docteur, venu de Dieu car personne ne peut faire ces miracles si Dieu n'est pas avec lui.
Jésus ne semble pas étonné de cette étrange visite nocturne.Un chef du temple : un haut dignitaire du Sanhédrin (de la Cour Suprême de Palestine), un des plus hauts membres du parti des pharisiens vient le voir clandestinement la nuit, pour le questionner et lui faire en cachette une étrange déclaration de foi et d'admiration.
Nicodème n'est pas un de ces mauvais pharisiens envahis par la haine et l'esprit de suffisance. Non c'est un des rares docteurs de la loi qui cherche vraiment la vérité et la volonté de Dieu. Même si Nicodème a très peur d'être vu par ses collègues, il n'arrive pas à résister à l'envie de poser des questions fondamentales à cet homme qui l'intrigue et par qui il aimerait apprendre tant de choses.
Et on ne sait pas pourquoi, il manque dans le texte, la question :
- Maître comment un homme peut-il voir (entrer dans) le royaume de Dieu ?
Car voici la synchronisation du texte qui suit :
- En vérité, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Et ce vieil homme qui sent sa mort prochaine interroge Jésus :
- Comment un homme (comme moi) peut-il naître (de nouveau) quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans la sein de sa mère et renaître ?
- TU ES DOCTEUR en Israël et tu ne sais pas ces choses ! En vérité je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair et ce qui né de l'Esprit est esprit.
Le vent souffle où il veut. Tu entends son bruit et pourtant tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va. Il en est de même pour tout homme né de l'Esprit.
Il est plus que probable que malgré toute sa bonne volonté, Nicodème n'ait pas compris ce soir toute l'importance de cette révélation qui établit nettement une différence entre le corps matériel mortel et l'Esprit (l'âme) qui voyage dans le ciel et accède seule à l'Eternité.
Mais à quoi pensait le Maître en soutenant qu'un homme qui veut entrer au ciel doit redevenir comme un enfant c'est à dire avoir :
- La candeur, la franchise, la sincérité du regard, la spontanéité
- L'ouverture, la soif de découvrir, la simplicité, l'innocence
- La notion d'échange et de partage avec ses frères et soeurs
- La fragilité, le besoin d'assistance, de protection permanente
- La confiance absolue dans les grands qui protègent et veillent sur la famille, son sommeil et sa nourriture quotidienne,
Retrouver et garder une âme d'enfant n'est décidément pas facile !
Esprit d'enfance de David (psaume 131) :
Je n'ai pas pris un chemin de grandeurs qui me dépassent Comme un enfant contre sa mère, je tiens mon âme en paix et en Silence. Mon âme est en moi comme un enfant sevré.Peu de temps après, Nicodème prendra ouvertement la défense de Jésus devant ses collègues du Sanhédrin. Eux se moqueront de lui en lui demandant "s'il est également originaire de Galilée ?"
Après le départ du Maître, Nicodème s'intégra à l'église naissante et il est fort à parier que le jour où le vieil homme ferma les yeux, le vent qui souffle sur la Judée, a emporté avec lui l'esprit du vieux docteur pour rejoindre Jésus : au pays où l'on "renaît et revit de l'esprit": le PARADIS, tout simplement.
33. LES TROIS FORMES DE "BAPTEMES"
1. Le baptême de l'eau
L'eau c'est d'abord le symbole de la pureté naturelle ou retrouvée. On ne peut boire que de l'eau pure et la vie aquatique ne peut s'épanouir que dans une eau non polluée. L'eau est donc essentiellement un aliment indispensable à la nourriture du corps et à la croissance de la vie.L'eau purifie - Les juifs avaient à l'entrée de leur maison de grandes urnes qui servaient à leurs ablutions en particulier avant chaque repas. D'ailleurs ne lavons-nous pas notre linge sale avec de l'eau ?
Au temps du Christ le Baptiste baptisait ses fidèles dans le Jourdain, c'est à dire qu'en leur accordant le baptême de purification, il les lavait de leur péchés (absolvait leurs fautes passées) et les incitait à ne plus recommencer.
Jésus donna aussi à ses disciples le pouvoir de baptiser les pèlerins à la manière du Baptiste. Aujourd'hui on baptise symboliquement des petits enfants pour leur donner le titre d'enfant de Dieu, c'est à dire adoptés par le Père.
Ce signe remplace l'ancienne circoncision : la marque de Dieu dans la chair et peut ainsi être également administré aux petites filles de la même manière.
2. Le baptême du feu ou de l'Esprit
L'Esprit c'est la lumière, la vie, l'amour, la vérité, la nourriture de l'âme. En un mot tout ce dont les enfants ont besoin pour comprendre la parole de Dieu et la mettre en pratique.Jean 6 v 63 C'est l'Esprit qui vivifie, la chair ne sert à rien ! Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie
Jean 14 v 6 Je m'en vais au Père, mais je ne vous laisserai pas orphelin. Je prierai le Père qu'il vous donne " le Consolateur "
Jean 16 v 13 l'Esprit de vérité qui vous conduira dans toute la vérité. Il ne parlera pas de Lui-même, mais il dira tout ce qu'il a entendu et il vous annoncera : les choses à venir ... Ces deux baptêmes de base constituent une double reconnaissance : Dieu nous reconnaît comme son enfant et nous le reconnaissons comme notre Père.
3. le dernier baptême
Le troisième baptême est celui de notre mort corporelle. Un jour l'âme se libère de notre enveloppe matérielle, mais ce jour-là Dieu va demander des comptes, comme dans cette parabole :Matthieu 25 v 14 Un homme devant partir pour un long voyage appela trois de ses serviteurs et leur remis ses biens. Il donna cinq talents au premier, deux au second et un seul au dernier. Lorsqu'il revint longtemps après, il leur demanda des comptes : le premier qui avait reçu cinq talents en présenta cinq autres, le second qui avait reçu deux talents en présenta deux autres. Le Maître les félicita et augmenta cette confiance en fonction de leurs capacités respectives.Quant au troisième, il avoua qu'il avait caché son talent pour mieux dormir tranquille... Le Maître se fâcha et ordonna qu'on lui enlève son talent et qu'on le donne à celui qui en avait déjà dix...
Combien de gens à l'heure actuelle enterrent leur talent pour s'endormir dans les fluctuations de la vie ? Même si leur talent est tout petit, un jour le Maître leur demandera des comptes et s'ils n'ont rien produit par nonchalance le Maître les rejettera.
Dans cette troisième forme de baptême, la vie n'est plus une issue sur le néant mais l'âme se libère du corps et passe d'une vie à une autre forme de vie "
En conclusion le mot BAPTEME devient le synonyme ou l'équivalent du mot " PASSAGE " d'un état à un autre :
- " Par le baptême de l'eau l'être humain devient enfant de Dieu "
- " Par le baptême du feu, l'Esprit Saint vient habiter en nous " (la confirmation)
- " Par le baptême de la mort, notre âme retourne vers le Père."
D'ailleurs Jésus confirme lui-même cette troisième forme de baptême lorsqu'il confia à ses disciples quelques jours avant sa mort :
Luc 12 v 50 ... Il est un baptême dont je dois encore être baptisé et il me tarde qu'il soit accompli !
et Jean de conclure dans sa première lettre (ch 5 v 7)
" Il y en a trois qui rendent témoignage : L'eau - l'Esprit et le sang et les trois sont d'accords. "
Extrait de la lettre de Paul aux Hébreux (ch 13 - 2)
- ... Persévérez dans l'amour fraternel et n'oubliez pas l'hospitalité, car en l'exerçant, quelques uns (de nos frères en religion) ont logé des anges, sans le savoir ...
L'homme est vraiment un ignorant complet, il est évident que si un ange se présentait à notre porte auréolé de lumière nous l'hébergerions immédiatement avec respect...
Mais les anges peuvent prendre toutes sortes d'apparences physiques imprévisibles et inattendues !...
Grâce aux Sadducéens, les représentants des vieilles familles aristocratiques juives au Sanhédrin qui formaient le deuxième grand groupe politique après les pharisiens et qui EUX ne croyaient pas en la résurrection des morts, nous allons avoir de la bouche du Maître des précisions sur notre nouvel état après la mort.
Réf. des textes : Matthieu 22 ( 23-32) et Luc 20 (27-38)
Les saduccéens qui sont persuadés qu'il n'y a pas de résurrection après la mort, posèrent un jour au Maître cette énigme :
- Maître, Moïse a dit : si quelqu'un meurt sans enfant, son frère devra épouser sa veuve afin de susciter une postérité à son frère. Or il y avait sept frères d'une même famille qui épousèrent tous à tour de rôle la même femme sans laisser d'enfant. La femme après avoir enterré les sept frères mourut à son tour.
A la résurrection, duquel de ces SEPT MARIS sera-t-elle la femme ?
Jésus qui voyait le passé, le présent et le futur leur répondit :
- les enfants de ce siècle prennent des femmes et maris (quel est dans le cas présent le siècle dont parle Jésus ?) Mais pour ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part aux siècles à venir (par la vie éternelle) et à la résurrection des morts, ils ne prendront ni femme, ni mari. Car, ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront " semblables aux anges " et "ils seront : Fils de Dieu."
Peut-on en déduire que les femmes et hommes n'auront plus d'organes sexuels et se retrouveront (enfin) à égalité l'un de l'autre ? Nous avons du mal à comprendre et à définir le monde des esprits et des anges. Nous sommes trop préoccupés à satisfaire nos besoins :
- nourriture, travail, loisirs, notre soif de réussir dans la vie, notre envie de vivre des jours heureux, de se préparer une petite retraite paisible et sans soucis, d'avoir une maison à la campagne etc... Et l'on vieillit ainsi tout doucement sans s'en rendre compte!
D'abord ce sont quelques rides que l'on camoufle avec des crèmes, puis viennent les premiers cheveux blancs, les premières dents perdues et tout doucement mais inexorablement le corps devient plus fragile, plus sensible, plus douloureux.
La vieillesse n'est pas seulement une étape de la vie sans espoir corporel, mais c'est une importante ETAPE de la vie, le meilleur moment où chacun(e) doit se mettre en conformité avec Dieu et avec soi-même.
Se préparer à cette " future vie, celle de l'esprit " où il n'y a plus de maladies, ni faim, ni souffrances, ni isolement.
Cette communauté des esprits où ne seront admis que ceux qui seront : "jugés dignes..."
Etre semblables aux anges ! quel rêve et quelle consolation pour le malade, l'accidenté, le paralysé, l'aveugle qui doit se déplacer dans la nuit permanente, le noir qu'on maltraite à cause de la couleur de sa peau, le malheureux qu'on emprisonne à cause de ses opinions politiques ou celui qui dans la rue meurt lentement de faim ou de froid ...
Quelle merveilleuse espérance qui se concrétise lors du troisième baptême, au moment où l'âme trouve sa nouvelle entité, et où selon l'apôtre Paul nous recevrons un corps tout neuf. (textes développés sous le chapitre résurrection de Jésus-Christ) A ce moment nous pourrons vivre indépendamment des lois de l'apesanteur, des distances et du temps.
Certes l'homme est de nature très méfiante et il y a un Thomas qui sommeille en chacun de nous : il est difficile de croire lorsqu'on a pas vu ou touché !
Et pourtant les progrès de la science au lieu d'infirmer nos vieilles croyances ne font que les confirmer. Grâce à des appareils de plus en plus performants, des médecins sont arrivés à ressusciter des gens cliniquement morts durant... plusieurs heures !
Or malgré que ces gens ne se soient jamais rencontrés, ils ont donné des témoignages qui ont d'étranges ressemblances malgré qu'ils ont été recueillis en Inde, en Europe ou en Amérique. En résumé, voici le sens de quelques déclarations :
A. la décorporation : les malades décrivent leur second corps comme une entité très légère, qui flotte, qui voit, se déplace et entend les personnes humaines sans pouvoir communiquer avec elles.
B. les rencontres du malade (avec le monde invisible parallèle) :
- souvent des personnes qu'il a connu précédemment et qui sont mortes depuis un certain temps. Elles viennent en ami, aider et tranquilliser l'humain pour lui faire accepter son destin.
- l'être de lumière, qui rayonne comme une lumière apaisante et chaleureuse. Il dialogue avec le malade dans une langue inconnue, mais que tous les malades comprennent. Parfois il fait revoir une vie et commente les situations en donnant ses conseils !
Même si cette approche de la vie après la mort reste encore (faute de preuves matérielles - sinon à quoi servirait la FOI?) un sujet très tabou et variable selon les religions (les hindous pensent par exemple qu'une âme qui s'est mal conduite sur Terre risque même de se voir réincarnée dans un corps d'animal !)
Toutes les religions sont d'accords sur un point commun : Il faut faire le maximum de " bonnes actions ici-bas " (quand il est encore temps) afin de mériter notre passage et notre nouvelle vie au ciel.
35. POUR AVOIR LA VIE ETERNELLE
Luc 10 v 25 Un docteur de la Loi se leva et dit à Jésus pour l'éprouver :
- Maître, que dois-je faire pour " hériter : la vie éternelle " ?
Jésus a senti le piège du lettré qui s'est levé, c'est pourquoi il ne va pas donner lui-même la réponse, mais il va la faire donner par la bouche même de celui qui l'a interpellé. Alors il lui demande :
- Qu'est-il écrit dans la Loi ? Qu'y lis-tu ?
- Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée et ton prochain comme toi-même (Lévit. 19 v 18)
- Tu as bien répondu lui dit Jésus : " FAIS CELA ET TU VIVRAS "
Voilà en deux phrases les deux commandements qui résument toute la Bible et qui forment la BASE des trois grandes religions issues du Précurseur l'égyptien IMHOTEP : l'homme qui a introduit la notion d'éternité il y a 4.750 ans et l'amour du prochain ...
Luc (suite) Mais notre docteur de la Loi voulant se justifier demanda :
- mais " qui est mon prochain ? "
Pour un instant le Maître va se désintéresser de son interlocuteur et profiter de l'occasion pour éclairer sa doctrine à l'aide d'une parabole :
La parabole du BON SAMARITAIN
Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba aux mains des brigands qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et l'abandonnèrent sur la route à demi-mort.Un sacrificateur et un lévite vinrent à passer et s'en allèrent sans porter le moindre secours à cet homme en danger de mort. L'exemple est très fort puisque Jésus mentionne tout simplement deux hommes qui travaillent au service de Dieu, des employés du temple, deux prêtres, dont l'histoire raconte qu'ils se sont fermés les yeux pour ne pas voir " UN HOMME EN DANGER DE MORT " et qu'ils n'ont pas hésité à l'abandonner sur le bord de la route : sans le moindre secours !
Le marcheur Jésus sait de quoi il parle lorsqu'il évoque cette longue route solitaire en lacets qui monte des bords du Jourdain jusqu'à Jérusalem bâtie sur le sommet de la montagne de Sion.
Soudain vient à passer "un samaritain" qui sera ému de compassion en constatant l'état très grave du blessé. Il lui bandera ses plaies, le mettra sur sa propre monture et le conduira jusqu'à une hôtellerie en payant d'avance tous les frais, sans même laisser son nom ou son adresse.
La leçon devient encore plus dure, car cet homme est précisément un faux juif, un sang-mêlé depuis la déportation des 10 tribus d'Israël en Assyrie, un proscrit par la communauté juive de Jérusalem, parce que les samaritains n'acceptaient pas de prier dans le temple de Jérusalem, mais priaient quand le même DIEU dans le temple de Samarie.
Et pourtant c'est lui : ce rejeté de la Société Juive, ce samaritain, haït et méprisé par les juifs qui va être ému de compassion et va sauver la vie de cet homme dont il n'est même pas exclu qu'il appartenait à cette religion opposée mais si proche de la sienne...
Mais cette leçon ne s'arrêtera pas là : elle est plus que jamais d'actualité, car elle concerne également tous ceux qui ne se sont pas arrêtés pour secourir leurs prochain(e)s agonisant(e)s au bord de la route en ayant pour seul témoin que leur propre conscience !
Alors Jésus se tournant vers le docteur de la Loi va vérifier si le message a été bien perçu :
- lequel des trois (te semble) avoir été le prochain de celui qui est tombé sous les coups des brigands ?
- c'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui.
Alors Jésus lui répondit :
- va et fais de même ...
Luc a bien expliqué la pensée du Maître. Matthieu ne la rapportera que partiellement, mais il ajoutera une phrase qui lui donne encore plus d' importance :
" De ces DEUX Commandements dépendent TOUTE LA LOI (divine) et l'enseignement des PROPHETES "
36. LE BON BERGER
Ainsi chantait " le roi David " en s'accompagnant avec sa harpe : (psaume 23)
- L' ETERNEL est mon berger, je ne manquerai de rien.
- Dans les verts pâturages il m'a fait reposer
- et dans les eaux limpides il m'a désaltéré,
- Il nourrit mon âme et me dirige dans les voies de la justice
- Dans la vallée de l'ombre je ne crains pas la mort !
- Car il est toujours avec moi,
- Sa force et sa houlette sont d'un grand réconfort ...
- Esaïe 40 v 10 - Voici l'Eternel avec sa puissance,
- Comme un berger il paîtra son troupeau
- Il prendra les agneaux dans ses bras
- et les portera sur son sein,
- Il conduira les brebis qui allaitent ...
- Ezéchiel 34 v 12 - Comme un pasteur inspecte son troupeau,
- Je ferai paître mes brebis dans un bon pâturage.
- Elles demeureront sur les montagnes élevées,
- Elles se reposeront dans une agréable bergerie
- Elles mangeront dans les gras pâturages.
- Ezéchiel 34 v 16 Je chercherai la brebis qui s'est perdue
- Et je ramènerai celle qui s'est égarée.
- Je panserai celle qui s'est blessée
- et je fortifierai celle qui est malade
- Ezéchiel 34 v 22 J'établirai sur mes brebis " UN SEUL PASTEUR " qui les fera paître...
- Jean 10 v 11 - Je suis le bon berger,
- Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent
- J'entre par la grande porte de la bergerie
- et j'appelle chaque brebis par son nom
- Lorsqu'elles sortent, je marche devant elles
- Elles me suivent parce qu'elles connaissent ma voix
- et elles fuient la voix des étrangers
Si une seule brebis s'égare je n'ai plus de repos. Je vais de ronces en épines, aux bords des précipices, jusqu'à ce que je l'aie retrouvée. Ma joie est grande lorsque je l'ai libérée, je la mets sur mes épaules et je la ramène au troupeau.
(textes également dans Matthieu 18 et Luc 15)
Lorsque le loup survient pour tuer mes brebis je n'abandonne pas mon troupeau, mais je leur donne ma vie pour les sauver.
Jean 3 v 16 " J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas d'ici, mais elles entendront ma voix et il n'y aura bientôt " qu'un seul troupeau et qu'un seul berger "
Troupeau de brebis au Mont Thabor
TEMOIGNAGES DE JESUS SUR LE PERE :
Jean 14 v 11 Peu de temps avant sa mort Jésus disait à ses disciples : " Je suis dans le Père et le Père est en moi "Jean 12 v 49 Le Père m'a prescrit lui-même ce que je dois annoncer et je sais que son commandement est la vie éternelle
Jean 14 v 23 si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l' aimera. Nous viendrons en LUI et nous ferons en LUI notre demeure.
Jean 8 v 38 Je dis " ce que J'AI VU chez mon Père " et vous vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.
Jean 10 v 30 " Mon Père et moi, nous sommes un " Jean 14 v 21 Celui qui m'aime gardera mes commandements, il sera aimé par mon Père et je me ferai connaître à lui
Jean 14 v 28 Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père, car le Père est plus grand que moi ! Jean 16 v 27 Le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé
- L'art de prier (parler) au Père
- Matthieu 6 v 9 Voici comment vous devez prier :
- Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
- que ton règne vienne
- que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel
- Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien.
- Pardonne-nous nos offenses,
- comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
- Ne nous laisse pas succomber à la tentation,
- mais délivre-nous du mal. Amen
C'est ainsi que le Maître nous a appris à parler à notre Père.
Luc 11 v 11 Quel est parmi vous le père qui donnera à son fils une pierre ? S'il lui demande du pain ou s'il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? S'il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion ?
Si donc VOUS qui êtes méchants, vous donnez à vos enfants de bonnes choses, à plus fortes raisons, votre Père Céleste donnera le Saint-Esprit à ceux qui le lui demanderont.
Matthieu 6 v 6 Quand tu pries, entre dans ta chambre et ferme ta porte et prie dans le secret ton Père. Et ton Père qui te voit dans le secret te le rendra. Ceux qui prient debout dans les synagogues et aux coins des rues ont déjà reçus leur récompense.
Ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens qui s'imaginent d'être exaucés à force de paroles !
Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous le lui demandiez.
Ne vous inquiétez pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.
Et Jésus en montrant du doigt les merveilleux lis qui poussent à l'état sauvage sur les verdoyantes collines de Galilée poursuit
- Si votre Père revêt ainsi l'herbe des champs, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison , gens de peu de foi ? Je vous le dis, même Salomon dans toute sa gloire n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. Regardez les oiseaux du ciel, ils ne sèment, ni ne moissonnent ! Ils n'amassent rien dans les greniers et pourtant votre Père céleste les nourrit. Quiconque entend ses paroles que je dis et les mets en pratique est semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. Aussi comme elle, il résistera à la pluie, aux torrents et aux vents. Ne craignez point, (ayez confiance) car même les cheveux de votre tête sont comptés !
Dieu façonne ses oeuvres dans le silence et la perfection que ce soit un flocon de neige, une fleur qui s'ouvre, une goutte de pluie qui tombe du ciel et s'en va grossir les torrents et les rivières pour nourrir toute la nature...
Dieu est omniprésent des sommets de montagnes, dans l'eau des glaciers millénaires jusqu'au fond de l'Océan... Partout sa main invisible est présente pour façonner la nature qu'il a confié à l'homme !
Et pourtant notre Père a voulu que nous ayons chacun notre identité personnelle. Il a fait de chacun de nous un être UNIQUE responsable.
UNIQUE : comme le sont nos empreintes, nos lignes de la main, les structures de nos cheveux, les maillons de notre chaîne ADN et tant d'autres éléments de plus en plus petit, éléments qu'une technologie croissante nous permet seulement maintenant de découvrir...
La parabole du pharisien et du publicain :
Luc 18 v 10 Deux hommes montèrent au temple pour prier. L'un était pharisien et l'autre publicain (collecteur d'impôts)
Le pharisien se tenait debout la tête haute et priait :
- je te rends grâces, Seigneur, que je ne suis pas injuste comme les autres hommes et surtout comme ce publicain, là derrière moi. Je jeûne deux fois la semaine et je te donne la dîme (le dixième) de tous mes revenus ...
Le publicain se frappait la poitrine et disait :
- ô Eternel, soit apaisé envers moi, je ne suis qu'un pauvre pécheur qui a du mal à nourrir et à vêtir sa famille ! Aide-moi !
Et Jésus de conclure :
- Je vous le dis le publicain descendra dans sa maison plus justifié que l'autre.
Dans notre monde d'aujourd'hui :
on pourrait retrouver ce même contraste :
Un blanc et un noir entrèrent ensemble dans une église d'Alabama, de Harlem ou d'Afrique du Sud pour faire leur prière. Le blanc se tenait fièrement debout devant l'autel et parlait à Dieu en ces termes :
- ô Seigneur ! Je te rends grâces pour les salaires et le confort que tu m'as donné. Je suis membre des oeuvres charitables réservées aux blancs et je donne toujours des chèques pour leurs oeuvres avec mon nom dessus en évidence pour qu'ils n'oublient pas que je suis un de leur meilleur membre bienfaiteur.
Je te remercie de ne pas être comme ce nègre, là derrière, un parasite de la société.
Pendant ce temps, le pauvre noir s'était agenouillé au fond de l'église et il implorait le ciel en entrelaçant fortement ses doigts :
- ô Maître ! Voilà trois années que je suis sans travail. Bientôt ma petite famille n'aura plus rien à manger ! Alors pardonne-moi si je t'ai offensé en détournant parfois un peu de nourriture à ceux qui vivent dans l'abondance... Mon Dieu, aie pitié de moi et de ma pauvre famille ...
Luc 18 v 14 " Quiconque s'élève sera abaissé et quiconque s'abaisse - sera élevé "